L'utilisation apocalyptique d'une autre ère

Le hurlement de la sirène est mondialement associé à l'urgence induite par une situation exceptionnelle. Avec le temps ce son variable et pourtant reconnaissable par sa stridence et le sentiment d'alerte qu'il produit a évolué en fonction du contexte. A l'époque des guerres mondiales de la première moitié du XXème siècle puis pendant la Guerre Froide le cri alarmant des haut-parleurs disposés dans les rues annonçait l'imminence d'un bombardement ou d'une potentielle attaque nucléaire. Il était le signal d'un confinement stratégique dans son logement ou abri construit contre cette menace de fin du monde. Publique et abrutissant il générait la peur nécessaire à une réaction immédiate pour un danger invisible. Par ailleurs ce sentiment était renforcé par le retentissement de la sirène de police ou de la sirène de gendarmerie qui complétait le dispositif.

Dans un monde sous contrôle

Les temps ont changé. L'Est et l'Ouest ne se disputent plus la suprématie du pouvoir à grand coup de menaces plus ou moins réelles et d'annonces d'apocalypse proche. L'équilibre des forces a été modifié grâce à un système économique mondial imparfait mais plus égalitaire et une politique diplomatique qui vise à préserver la paix. Les alarmes d'urgence ont pris par conséquent un sens très différent pour les usagers. Elles sont toujours liées à une situation périlleuse comme une poursuite en voiture, un braquage ou un acte terroriste. Les véhicules d'intervention sont équipés d'avertisseurs spécifiques (sirène et gyrophares) afin qu'ils soient rapidement identifiés et qu'ils se frayent un chemin avec le moins d'obstacles possibles. D'un pays à un autre les dispositifs se différencient mais restent identifiables même pour un étranger. Dans un monde plus maîtrisé l'usage du son n'est plus systématique dans un but de discrétion souvent nécessaire dans des affaires délicates et stratégiques. Les problématiques ne sont plus la préservation massive d'une population mais le confinement d'une situation à risques.

Dans l'enfer de l'urgence mondiale

La sirène de police incarne le repère international de l'ordre et de la sécurité. Bien entendu en fonction des territoires et de leurs histoires respectives la tonalité, la fréquence et la durée de sa symphonie alarmiste sont différentes. Par exemple la sirène police française ne sera pas reconnue par un étranger car celle-ci est spécifique à notre pays. Un étranger comprendra cependant l'urgence et sera touché par le côté alarmiste de la sirène. Le deux tons franchouillard n'a rien à voir avec le ballet sonore des sirènes new-yorkaises. Il en est de même pour tous les dispositifs d'avertissement sonores qui équipent les véhicules d'intervention d'urgence : ambulances et pompiers principalement.

Des solutions pragmatiques

A une problématique incontournable une réponse pratique a été apportée. Le développement d'équipements dédiés aux engins d'urgence. Ce sont des fabricants agréés par les états pour équiper les multiples véhicules en avertisseurs sonores et lumineux, accessoires de renforcements structurels ou mécaniques, dispositifs spécifiques selon l'engin (treuil, nacelle,etc). Maxi Avenue fait partie de ceux-là. L'entreprise propose des voitures de police municipale pour les cités et un ensemble de produits, comme la sirène police nationale ou la sirène de gendarmerie, adaptés aux législations et coutumes du pays de destination.